-
La Grèce se serre encore la ceinture
NDLR : L'ACF ne soutient pas ces politiques d'austérité, qui freinent la demande et donc la relance par la consommation. Privatiser à tout-va n'est pas la solution ! D'ailleurs, ce n'est pas fait pour en être une, c'est juste une histoire de gros sous...
Athènes serre encore la vis pour éviter la faillite. Les trois leaders de la coalition au pouvoir, le socialiste Georges Papandreou, le conservateur Antonis Samaras et le dirigeant d'extrême droite Georges Karatzaferis, ont trouvé jeudi un accord de dernière minute pour valider un deuxième plan d'austérité, condition nécessaire pour obtenir un prêt de 130 milliards d'euros de ses créanciers, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Cette rallonge, après les 110 milliards d'euros obtenus en mai dernier, est indispensable pour éviter au pays un défaut de paiement le 20 mars prochain.
Baisses drastiques de salaire
Le détail des mesures n'est pas encore validé, mais des fuites dans les médias évoquent une baisse de 22% du salaire minimum ou du salaire de base de chaque branche professionnelle, ainsi qu'une baisse de 32% du salaire des moins de 25 ans. L'objectif affiché est de baisser de 15% le coût du travail. Quinze mille emplois publics devraient aussi être supprimés rapidement."Nous ne concluerons pas ce soir"
Pa sûr que ce plan de rigueur suffise à convaincre les ministres des Finances de la zone Euro qui entament leur réunion à Bruxelles. "J'ai tendance à croire que nous ne conclurons pas ce soir", indique le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, qui renvoie la décision à la semaine prochaine. "Il faut en faire plus", réclame un porte parole du FMI, Gerry Rice.Deux jours de grève générale
Les syndicats grecs, eux, n'attendent pas pour protester. Ils ont appelé à une grève générale de quarante-huit heures aujourd'hui et demain contre des mesures qui "vont être le tombeau de la société grecque".
Tags : salaire, euros, baisse, soir, milliards
-
Commentaires