• L'action

     Extrait du manuel "Introduction au Confortisme", par Nicolas Chelay.

    L'action

    II. L’ACTION

     

           Le Confortisme, c'est d'abord la démocratie. Pour changer ou pour protéger le monde, il faut  connaître son Histoire. Quelle est-elle ? Depuis toujours, l'esclavage et le travail forcé ont cours. Hier, il était ethnique ou racial, social, généralisé dans le monde, nourri par les premiers prisonniers de guerre au commencement, déportant des populations entières à son apogée. Puis, il a été régionalisé, se pratiquant à domicile à travers toute l'Histoire de la colonisation.

    Aujourd'hui, il est étatisé comme en Chine et en Birmanie, traditionnel comme en Mauritanie, imposé dans la société occidentale aux immigrés et aux minorités. Aux Etats-Unis, une personne qui cumule trois emplois peut avoir du mal à s'en sortir, et il faut voir les travaux qui l'attendent !

             On ne vit pas pareillement, à Rome, en tant que maître ou en tant que serviteur. La moitié de la population n'a pu s'exprimer qu'au début du 20e siècle, et n'a pu disposer pleinement de son corps il n'y a pas même cinquante ans; les femmes continuent encore à être discriminées en termes de salaire, de responsabilités et d'embauche. Nous devons lutter contre le travail des enfants, les réseaux de prostitution et les passeurs cupides, lorsqu'ils ne sont pas mortels. Les guerres déchirent le monde, la démocratie s'impose peu à peu mais se corrompt vite, et le droit de véto à l'ONU interdit de porter secours à certains Etats. Voilà le point sur nos sociétés actuelles, sur leur Histoire, sur les ignominies qui ont été perpétrées, entre deux génocides, entre deux empires. Depuis l'effondrement de l'Union Soviétique et de ses goulags, deux décennies seulement se sont écoulées, émaillées de terrorisme et de retour au fondamentalisme religieux. L'économie de marché triomphe, soutenue par l'économie asiatique. L'Europe s'est instituée, ainsi que toutes ses règlementations ; parmi lesquelles, la coupe drastique et récente dans le programme alimentaire aux démunis. Des centaines de milliards sont en question lors de crises économiques, et on parle de croissance tandis que quelques-uns de ces milliards suffiraient pour soutenir ces fameux démunis, et leur permettre de retrouver une situation. Dans le monde, un vent de contestation souffle, faible mais général. Nous voulons y contribuer, et s'il faut une étiquette, celle d' "altermondialiste" nous convient. Nous voulons un autre monde. Nous voulons échapper à la malédiction de Malthus, prédisant une famine terrible dans les siècles à venir, du fait de la raréfaction des ressources, et nous voulons l'obtenir par une bonne organisation, basée sur l'enrichissement financier et démocratique.

     

             Comment y arriver ?

     

             Il existe deux moyens, que nous devons emprunter :

     

             Le premier consiste à travailler, à créer des entreprises et des structures qui permettront à nos idées d'être appliquées. Pour cela, un accord sur l'organisation et la mise en place des valeurs confortistes est à imposer dans toutes ces structures (voir le chapitre suivant, "La Charte"), sous la surveillance d'un Siège qui délivrera, ou non, le cachet "Confortiste". Nous verrons plus tard que ces formes d'autogestion et d'entreprenariat peuvent trouver leur place dans de nombreuses activités, que j'ai pu repérer personnellement, et que vous soumettrez à votre tour. La mutualisation des moyens et l'entraide peuvent nous permettre d'être réactifs et solides. Plus tard, l'utilisation de la robotisation et de l'automatisation peuvent laisser espérer un revenu commun également partagé entre les confortistes. C'est la voie du bon commerce.

             Deuxièmement, les confortistes peuvent faire valoir leurs droits et défendre leurs idées par l'exercice politique. En cela, le Confortisme doit être une école, pour ses travailleurs, de Droit et de rhétorique. Il doit faciliter l'expression démocratique par le biais de tribunes ouvertes, dans toutes ses structures, face à l'opinion et aux pouvoirs publics. C'est la voie de la bonne politique.

     

             Définissons un socle commun, résumé dans la Charte élaborée par les membres fondateurs :

     

             1 / Des salaires profitables pour tous les travailleurs

             2 / Pas de discriminations

             3 / Une expression démocratique et syndicale encouragée

             4 / Une production responsable sur le plan environnemental

             5 / La mutualisation de la production et du financement

     

             Voilà le plan que nous vous soumettons. A vous, maintenant !


      Nicolas Chelay.



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